Monaco étincelant vainqueur contre Arsenal
Coup de tonnerre à l’Emirates Stadium de Londres. Les hommes d’Arsène Wenger, pourtant donnés favoris, se sont inclinés face à une séduisante équipe de Monaco pour le compte des 8e de finale aller de la ligue des champions.
Une faillite collective londonienne.
Privé de Jérémy Toulalan suspendu, Jardim prenait un gros risque en laissant, Kurzawa, Silva et Ferreira Carrasco sur le banc. Plus qu’un mauvais match du club anglais, la défaite des Gunners est en grande partie due à une impressionnante maîtrise collective (pour ne pas dire insolente) des monégasques en contre. Le club de la principauté a su contenir son adversaire du jour. De leur côté, les londoniens ont clairement manqué d’efficacité face au but à l’instar d’un Olivier Giroud très maladroit. L’attaquant international français n’a pas su trouver le chemin des filets malgré quatre occasions nettes (25, 37, 46, 52). Il fut logiquement remplacé par Walcott dans la foulée de son quatrième échec.
Ospina,Berbatov destins croisés.
Sale soirée pour l’ancien portier Niçois qui retrouvait un adversaire qu’il connait très bien pour l’avoir affronté sur les pelouses de Ligue 1. Battu à trois reprises, on peut imaginer que le gardien colombien s’attendait certainement à un tout autre match face à l’AS Monaco. Il lui restera le match retour pour faire bonne figure face à son ancien rival historique.
De son côté Dimitar Berbatov, auteur du second but, retrouvait l’Emirates Stadium qu’il a connu notamment sous les couleurs de Manchester United mais surtout sous celles de Tottenham ennemi juré d’Arsenal. L’ancien attaquant des spurs a parfaitement répondu aux nombreux sifflets du public en livrant une prestation de haut niveau.
Des retrouvailles amères pour Arsène Wenger.
Ancien entraineur de l’AS Monaco de 1987 à 1994 l’entraineur alsacien ne s’attendait sûrement pas à un tel dénouement face à son ancienne équipe. Vingt après l’avoir quitté pour rejoindre Arsenal, Arsène Wenger était cette fois-ci dans la peau de l’adversaire. Des retrouvailles que le coach alsacien, n’est sans doute pas prêt d’oublier.