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22 November 2024
Liverpool trop court, Bâle tient la distance

Liverpool trop court, Bâle tient la distance

Déc 9, 2014
©Getty Images
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Liverpool, tristement tenu en échec à domicile par Bâle (1-1) mardi, est logiquement éliminé au niveau des poules pour son retour en Ligue des champions.

Comme en 2012, les Suisses, qui finissent 2e du groupe B avec 7 points derrière l’intouchable Real, disputeront eux les 8e de finale. Comme en 2002, Liverpool concède lui un nul à domicile contre un adversaire qu’il n’a jamais battu en quatre tentatives et qui le met donc encore une fois à la porte.

Maigre consolation pour les Reds, 3e avec 5 minuscules points et une seule victoire, ils joueront l’Europa League.

A ce rythme, Brendan Rodgers, également 9e en championnat, pourrait rapidement devoir rendre des comptes à son propriétaire malgré les démentis de circonstance. Pas récompensé samedi contre Sunderland (0-0), le Nord-Irlandais avait pourtant mis des chances de son côté en préservant ses cadres mais même avec Gerrard, la soupe a eu un goût de brouet.

D’ailleurs, deux joueurs ont fait leur apparition après 45 minutes catastrophiques pour donner un nouveau souffle et Liverpool a fini sans buteur après la sortie de Lambert. Car à Anfield, les hôtes ont été pris à la gorge par des visiteurs agressifs et ils n’ont jamais trouvé la parade.

Empruntés, les coéquipiers de Sterling ont concédé de nombreuses occasions et c’était finalement un moindre mal de se retrouver mené seulement 1-0 à la pause. Avec son intéressant trio de techniciens au milieu Gashi-Zuffi-Xhaka, Bâle a fait tourner la tête à la défense adverse et un tir placé de Frei a mis sous pression Liverpool (25).

Malgré une supériorité numérique
En 2e période, vraisemblablement fatigués et logiquement plus prudents, les Suisses ont eu tendance à faire valoir leur organisation défensive.

Après avoir buté sur Vaclik (72), Gerrard a encore une fois cru être le héros en égalisant d’un maître coup-franc (81). En infériorité numérique depuis l’exclusion de Markovic (60), les Reds ont alors poussé pour forcer la décision, sans pouvoir toutefois rééditer l’un des exploits qui ont fait leur légende.

Au vu du reste de leur match, ce n’était déjà même pas évident qu’ils puissent s’offrir un tel baroud d’honneur pendant dix minutes. Ce n’est donc pas passé loin mais une nouvelle victoire étriquée n’aurait sûrement pas reflété le parcours chaotique des Anglais depuis août, déjà battu à l’aller et victorieux de seulement cinq de leurs 16 matches chez eux.

 

Ramsey redonne le sourire à Arsenal et Wenger

Aaron Ramsey, passeur et double buteur, a redonné le sourire à Arsenal et son manageur Arsène Wenger, vaiqueurs 4-1 de Galatasaray en Ligue des champions, mardi soir, à Istantul.

Déjà qualifiés pour les 8e de finale, les Gunners ont attaqué tambour battant leur dernier match du groupe D au contraire de leur entame catastrophique en Premier League où ils étaient menés 3-0 à Stoke après la première période (défaite 3-2).

Face à des Turcs déjà éliminés, les hommes de Wenger ont marqué dès la 3e minute: bien décalé par Ramsey, Lukas Podolski a envoyé du pied gauche le ballon dans la lucarne droite du gardien Sinan Bolat. Neuf minutes plus tard, Ramsey a doublé la mise après un slalom dans la défense de Galatasaray.

Juste avant la demie heure de jeu, Ramsey, 23 ans, a porté le score à 3-0 d’une belle reprise de volée de plus de 20 m. Deux tirs cadrés et deux buts.

Arsène Wenger, qui a dû encore composer avec de nombreuses blessures en alignant en défense deux joueurs de 19 ans (Calum Chambers et Hector Bellini) comme à Stoke, a décidé de ménager son buteur Ramsey, remplacé par Maitland-Niles. Il a aussi sorti Mathieu Flamini en pensant sans doute déjà à la réception de Newcastle, samedi à l’Emirates Stadium, pour la 16e journée de Premier League. Un match capital dans la mesure où les deux équipes possèdent le même nombre de points (23), avec déjà 13 longueurs de moins que Chelsea, le leader.

Grâce à ce quatrième succès et un nul contre une seule défaite, Arsenal termine à la deuxième place du groupe D avec le même nombre de points (13) que Dortmund, premier grâce à sa meilleure différence de buts (+10 contre +7).

Le capitaine Wesley Sneijder a sauvé l’honneur des Stambouliotes à la 89e minute et quittent la C1 avec le point de leur match nul face à Anderlecht. Mais le dernier mot restera à Arsenal puisque Podolski a conclu la soirée par un quatrième but dans le temps additionnel.

 

Monaco s’invite à la table des grands

Monaco s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions en l’emportant 2-0 contre les Russes du Zenit Saint-Pétersbourg, mardi lors de la dernière journée de la phase de poules de la Ligue des champions.

Après avoir souffert sans rompre, les hommes de Leonardo Jardim ont été libérés par un but de la tête du défenseur tunisien Aymen Abdennour peu après l’heure de jeu, avant que Fabinho ne parachève l’exploit.

Désormais, Monaco, qui termine en outre premier de sa poule, va jouer au printemps prochain dans la cour des grands.

Très regroupés en défense et évoluant très proche des buts de Subasic, les Monégasques acceptaient, d’entrée de match, la domination de leurs adversaires. Toulalan, finalement placé au milieu -le jeune Brésilien Wallace fêtait ainsi sa première titularisation en C1 dans l’axe aux côté d’Abdennour-, jouait collé à sa défense centrale.

Au milieu, le Belge Witsel et le Portugais Danny en profitaient et parvenaient à trouver certains décalages pour le Zenit. Mais durant la première demi-heure, seul un amorti de la poitrine du Vénézuélien Rondon, en pleine surface monégasque, faisait frissonner Louis-II. Le ballon était sorti par une arrière-garde vigilante (13).

Un coup franc excentré de Hulk était, par la suite, détourné des deux poings par Subasic. Monaco continuait de laisser la possession aux Russes, et sortait très peu en contre.

Abdennour symbole d’abnégation
Le premier tir, non cadré, des joueurs de la Principauté intervenait très tardivement (35). Il était l’oeuvre d’un Toulalan dribbleur, puncheur, mais en bout de course.

Avec un très bon Bakayoko, l’ex-Nantais tenait le milieu. Pourtant, Monaco allait se faire contrer à la suite d’une perte de balle de Berbatov à 80 m de ses buts. La défense monégasque, revenue à grande vitesse, parvenait toutefois à dégager en corner. Sur ce dernier, Subasic captait une tête de Lombaerts, seul (43).

A la pause, Monaco tenait son sésame. Mais son jeu n’offrait aucune marge de sécurité. Et dès la reprise, le Zenit reprenait le contrôle des opérations. Sans pour autant être capable de s’offrir une balle de but. Puis, progressivement, Monaco s’enhardissait.

Avant de sortir sur blessure à la 56e et d’être remplacé par Martial, Berbatov se créait sa seule occasion. Mais, à la suite d’un bon travail de Ferreira-Carrasco, sa reprise de l’extérieur du droit finissait au-dessus de la transversale de Lodygin (54).

Après une faute sur Moutinho, les Rouge et Blanc obtenaient un coup franc. Ferreira-Carrasco déposait le ballon sur la tête d’Abdennour, qui devançait Criscito (1-0, 63). Le Tunisien, auteur d’un grand match, était encore énorme d’abnégation en se jetant dans les pieds de Danny quelques minutes plus tard (74).

Incapables de hausser le rythme, les Russes, qui disputaient leur dernière rencontre de l’année 2014, s’en remettaient aux coups de pied arrêtés de Hulk (70). C’était trop peu. D’autant que Martial et Ferreira Carrasco lançaient quelques flèches en contre. A la suite d’un nouveau contre, Fabinho, resté aux avant-postes, libéraient les siens d’une frappe entre les jambes de Lodygin (2-0, 89). Et Monaco s’invitait au paradis.