Les coéquipiers de Jeb Brovsky le qualifie de « guerrier »
MONTRÉAL – Il y a plus de fissures dans le nez de Jeb Brovsky qu’il y avait d’occasions franches au Stade Saputo mercredi soir.
Brovsky a néanmoins terminé le match, de la gaze enfoncée dans le nez. Il s’est rendu à l’hôpital dès la fin de la rencontre pendant que son entraîneur et ses coéquipiers témoignaient de leur admiration envers lui.
« Ça, c’est Jeb, a simplement lancé Marco Schällibaum. C’est un guerrier. C’est impressionnant. C’est pour ça, aussi, que j’aime cette équipe. Son nez était ici [sur sa joue]. Il faut respecter ces joueurs, car ils font tout pour cette équipe. »
Hassoun Camara est allé plus loin encore.
« Moi, c’est mon héros, dans le sens où il enchaîne les matchs d’une façon régulière et à un haut niveau, a souligné Camara. Je suis très fier de jouer avec un joueur comme ça; avec la mentalité qu’il donne aux autres partenaires, c’est un exemple. J’espère que ce n’est pas trop grave. »
Assis à côté de Camara, Patrice Bernier a laissé entendre que Brovsky pourrait imiter l’Aurélien Collin d’août 2012.
« On va lui mettre un masque de toute façon, a proposé Bernier, ce qui a provoqué des éclats de rire dans la salle de presse. Je suis pas mal sûr qu’il va vouloir jouer avec le masque. »
Entre-temps, Brovsky sera réexaminé dans deux jours. Il sera absent des entraînements pour une semaine.