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22 November 2024
Les bons mots de Sir Alex Ferguson

Les bons mots de Sir Alex Ferguson

Mai 9, 2013

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Dans le monde du football, on attribue parfois le terme « légendaire » un peu à la légère. Dans le cas de Sir Alex Ferguson, le mot est presque un euphémisme. Avec à son actif 16 championnats remportés avec Aberdeen et Manchester United, six Coupes d’Europe et une Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Sir Alex Ferguson fait bel et bien partie de la légende du ballon rond.

Certains l’appellent « le Parrain du football », d’autres « le Boss », autant de surnoms qui en disent long sur les réalisations du natif de Glasgow au cours du dernier quart de siècle à Old Trafford. Même ses homologues et adversaires les plus coriaces – on pense évidemment à Arsène Wenger, Rafael Benitez ou encore Kevin Keegan – en conviennent.

Ferguson, c’est aussi et surtout un esprit sincère, servi par un discours direct et sans détour, façonné dans les rues de Govan, où il a grandi. Car c’est bien là, à deux pas d’Ibrox, l’antre des Rangers, mais également des chantiers navals de la Clyde, que le patron de Manchester United a élaboré une vision de la vie et du jeu inspirée des valeurs ouvrières et des principes socialistes. FIFA.com vous propose de découvrir ou de redécouvrir Ferguson dans le texte, avec les citations et sans l’accent.

« Mon plus grand défi est déjà derrière moi. Mon plus grand défi, c’est d’avoir fait tomber Liverpool de son piédestal. »
Ferguson et son plus grand défi

« À la fin du match, la Coupe d’Europe sera à deux mètres de vous. Si on perd, vous n’aurez pas le droit d’y toucher et dites-vous bien que vous n’aurez probablement jamais l’occasion de la revoir d’aussi près. Alors vous avez plutôt intérêt à vous défoncer. »
Extrait de la causerie de Ferguson, à la mi-temps de la finale de la Ligue des champions de l’UEFA 1999

« Sir Matt Busby aurait eu 90 ans aujourd’hui. Je pense qu’il a dû bien remuer là-haut. »
Aux grandes victoires les grandes pensées : Ferguson au soir de la finale contre Munich, le 26 mai 1999 à Barcelone

« Le meilleur conseil qu’il m’a donné, c’est de ne jamais lire la presse. Je ne l’ai jamais lue depuis. »
Ferguson sur les tuyaux de Busby

« Il est très difficile de dire si un joueur a les qualités pour devenir entraîneur. Par exemple, personne ici, absolument personne, n’imaginait que Mark Hughes deviendrait manager. En revanche, nous pensions tous que Bryan Robson allait faire un très grand entraîneur. »
Ferguson distribue les récompenses à ses anciens joueurs

« Tout le monde dit qu’il est intelligent. La preuve, il parle cinq langues. Moi ici, j’ai un Ivoirien de 15 ans qui parle cinq langues ! »
Ferguson à propos d’Arsène Wenger

« Il n’est pas avare de compliments. Boss, chef, j’ai eu droit à tout ça après le match. C’est très bien, mais c’est encore mieux quand c’est accompagné d’un verre de bon vin. Au lieu de ça, il m’a donné une infâme piquette. »
Ferguson sur les talents d’œnologue de José Mourinho

« Ils racontent sans arrêt que les Anglais sont très forts, alors qu’eux ne sont pas bons de la tête, pas bons dans ceci, pas bons dans cela, et en fin de compte, ils vous battent 3:0. »
Ferguson apprécie à sa manière la flatterie italienne

« Ce type est né hors-jeu. »
Ferguson esquisse une biographie de Filippo Inzaghi

« J’ai parié avec lui qu’il ne marquerait pas 15 buts en championnat. Il est évident qu’il va gagner, mais comme je suis le manager, j’ai le droit de modifier le pari. Il ne marquera pas 150 buts. »
Ferguson à propos de Cristiano Ronaldo

« S’il faisait 2 ou 3 centimètres de plus, il serait le meilleur défenseur central en Angleterre. Je ne comprends pas. Son père mesure 1m90. Je me demande combien mesurait le laitier. »
Ferguson à propos de Gary Neville

« David Beckham est le joueur anglais qui sait le mieux frapper un ballon. Pas parce qu’il possède un don divin, mais parce qu’il travaille avec une application qui laisserait la plupart des joueurs bouche bée. »
Ferguson à propos de David Beckham

« Si on me demandait de le refaire, je pourrais essayer 100 fois ou un million de fois, peu importe, je n’y arriverais pas. »
Ferguson et la chaussure lancée au visage de David Beckham dans les coulisses d’Old Trafford

« En dribbles ou en course pure, Ryan laisse sur place les meilleurs défenseurs du monde. »
Ferguson à propos de Ryan Giggs

« Je me souviens de la première fois où je l’ai vu jouer. Il avait 13 ans. On aurait dit un cocker complètement déboussolé qui courait après un bout de papier poussé par le vent. »
Ferguson à propos de Giggs

« Quand nous l’avons engagé à l’âge de 18 ans, tout le monde disait : qu’est-ce que ça va être quand il aura 21 ans? Maintenant il a 21 ans et tout le monde dit : qu’est-ce que ça va être quand il aura 25 ans ? Et ainsi de suite. C’est son destin. »
Ferguson au sujet de Wayne Rooney

« Parfois, vous voyez une vache dans un champ et vous vous dites qu’elle est mieux que la vache que vous avez dans votre propre champ. C’est un fait qui paraît indiscutable et pourtant, les choses ne fonctionnent pas comme ça. »
Ferguson sur la brève envie de Rooney d’aller voir du côté de Manchester City

« C’est City tout craché : un petit club, avec une petite mentalité. Ils ne peuvent pas s’empêcher de parler de Manchester United. C’est plus fort qu’eux. »
Ferguson à propos de City

« Si vous avez un voisin bruyant, que voulez-vous faire ? Il sera toujours bruyant. Le mieux, c’est de monter le son de votre télévision. Aujourd’hui, les joueurs ont montré qu’ils étaient en forme. C’est ce qu’ils avaient de mieux à faire. »
Ferguson après une victoire contre City

« À la mi-temps, le score aurait pu être de 20 partout. Ensuite, on est revenu à la normale. On est revenu au football ennuyeux. »
Ferguson en 2005, au sortir d’un succès 3:2 sur Fulham

« Ça devient chaud. C’est normal, on a le feu aux fesses. »
Ferguson au sujet du coude à coude entre Arsenal et Manchester United, dans les dernières journées du championnat d’Angleterre 2002/03

 

source: FIFA.com

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