Les ambassadrices de l’UEFA à la FFF

Avant d’être rassemblées ce mercredi soir à Clairefontaine pour la préparation du match amical France-Etats-Unis (dimanche à Lorient), Camille Abily et Laura Georges étaient présentes ce lundi à la FFF dans le cadre d’un rendez-vous UEFA, au côté de Steffie Jones, Lotta Schelin et Veronica Buquete. Les deux Tricolores sont ambassadrices de l’instance européenne du Programme Européen du développement du football féminin.

En 2011, année de la Coupe du Monde en Allemagne, Steffie Jones avait été la première à être nommée ambassadrice pour promouvoir la pratique à l’occasion de cette phase finale. L’ancienne internationale allemande au palmarès impressionnant – elle a notamment remporté la Coupe du Monde en 2003 et trois Championnats d’Europe en plus de deux médailles olympiques – était présente ce midi boulevard de Grenelle.

L’ancienne milieu de terrain a évoqué son rôle de promotion des compétitions, un rôle qu’elle a déjà exercé à l’occasion de l’Euro 2013 mais aussi de l’UEFA Champions League. Celle-ci était présente au côté de Camille Abily et de Laura Georges, mais aussi de l’internationale suédoise Lotta Schelin et de la jeune joueuse espagnole Veronica Buquete.

Laura a déjà eu l’occasion en juillet dernier de tenir ce rôle d’ambassadrice lors du tournoi de développement organisé en Lettonie avec la catégorie des U18, partageant son expérience avec les jeunes joueuses. Depuis 2012, l’UEFA organise en effet ce type de compétitions financées par le programme Hat Trick.

Membre du Comité Exécutif de l’UEFA et responsable du football féminin, la Norvégienne Karen Espelund (photo ci-dessus à droite) a rappelé le très fort potentiel de développement la discipline, indiquant que sur les 54 fédérations membres de l’UEFA, 47 seront engagées dans les prochains éliminatoires de l’Euro. »Même les petites équipes telles que celles d’Andorre seront en lice pour tenter de participer à la phase finale qui sera organisée aux Pays-Bas en 2017.

Notre ambition est de travailler aussi bien avec les différentes fédérations qu’avec les clubs pour amener les filles au plus haut niveau. Mais au delà du développement du nombre de pratiquantes, le besoin se fait également sentir de voir davantage de femmes à des postes de dirigeantes ou d’entraîneurs. » (Photo, ci-dessous l’internationale suédoise et joueuse de l’Olympique Lyoannais Lotta Schelin)

Laura Georges : « Je regardais Steffie Jones à la télévision ; c’est un honneur de la retrouver et de faire partie de ce projet. Je suis là avant tout pour rencontrer de jeunes joueuses, leur faire part de mon parcours, de mon ressenti, de mes conseils, comme j’ai pu le faire cet été en Lettonie. Il est essentiel je pense de pouvoir ainsi partager notre expérience. Nous pouvons aussi assurer l’interface entre ce qui se fait de mieux dans les différentes fédérations. »

Veronica Buquete (photo, ci-dessous) : « En Espagne, les changements ont été spectaculaires en 5-6 ans ; il était alors impensable de pouvoir jouer avec les garçons. J’ai hâte de commencer cette mission d’ambassadrice. »

Camille Abily : « Notre objectif est de rencontrer les représentants d’autres pays où il est difficile pour les filles de jouer au football. En France, nous avons la chance de posséder une fédération qui croit à l’avenir du football féminin. Faire changer certains avis, ce sera mon objectif ! »