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21 November 2024
L’apprentissage avant la victoire

L’apprentissage avant la victoire

Déc 12, 2012

 

 

LÉVIS – Une centaine d’entraîneurs et parents assisteront au premier colloque régional de l’association régionale Chaudière-Ouest, dimanche.

Ceux-ci prendront part à quelques conférences, dont une donnée par Helder Duarte, entraîneur-cadre de l’ARSQ et responsable du centre national de haute performance et des équipes du Québec, qui souhaite, entre autres, informer les parents quant aux objectifs de l’association.

« Les parents ne connaissent souvent pas les objectifs ni les philosophies des entraîneurs. Ce qu’ils souhaitent, à court terme, c’est la victoire avant tout. La conférence se veut donc une occasion en or de leur fournir l’information dont ils ont besoin.

« Jusqu’à 12 ans, le résultat n’est pas important chez les joueurs. En tentant de bien jouer et de mettre en application les enseignements des entraîneurs, les jeunes feront des erreurs. Ils se feront couper des passes et perdront des matchs. Mais en bout de ligne, ils apprendront. Il n’y a aucun mérite à botter le ballon le plus loin possible afin de remporter la victoire, car, en bout de ligne, celle-ci ne vaudra rien du tout. »

Pression

Celui qui dirige aussi la destinée de l’équipe féminine de soccer de l’Université Laval estime que les parents imposent beaucoup de pression sur les épaules de leurs enfants.

« À 9-10 ans, les enfants font ce que leurs parents disent. Au fil des années, plusieurs d’entre eux reçoivent une tonne de pression. En bout de ligne, vers 16-17 ans, ils cessent de pratiquer le soccer. Il faut enrayer ce phénomène. »

Directeur technique de Chaudière-Ouest, Benoît Forget-Chiasson estime qu’éduquer les parents quand à la philosophie des clubs fait partie de son mandat.

« Il faut donner le plus d’information possible aux parents. Beaucoup d’entre eux embrassent notre philosophie et ils deviennent une locomotive pour les entraîneurs. Leurs actions ont des répercutions directes sur leurs enfants. Les parents ont le droit de ne pas être d’accord avec ce qu’on dit, mais s’ils sont informés, c’est toujours plus facile de dialoguer avec eux. »

Quelques places sont encore disponibles afin d’assister à certaines conférences.

 

source: Simon Cliche/Journal de Québec