L’album de famille de l’Impact
Dans la foulée de l’embauche de Frank Klopas, en décembre, l’Impact a légèrement remanié son organigramme et revu le rôle de plusieurs de ses membres. Qui fera quoi parmi la direction et le personnel d’entraîneurs lors de cette troisième saison dans la MLS? Portrait de famille.
Nick De Santis, directeur sportif
Si, officiellement, son rôle est entièrement consacré à l’équipe première, De Santis surveille tout de même attentivement l’Académie. Pas dans la gestion au quotidien, mais lorsque les grandes orientations doivent être déterminées. «Je supervise les décisions qui sont prises au niveau technique, souligne-t-il. Elles sont prises avec mon opinion et mon support, même si je donne toute ma confiance au directeur de l’Académie, Philippe Eullaffroy. Je sais ce qu’il a accompli.» En ce qui concerne le recrutement pour l’équipe première, ses contacts sont essentiellement basés en Amérique du Sud (Argentine) et en Italie. Il a également passé quelques jours en Espagne depuis la conclusion de la dernière saison.
Frank Klopas, entraîneur-chef et directeur du personnel
Le successeur de Marco Schällibaum n’est pas qu’un simple entraîneur dont l’influence se limite au vestiaire. C’est en effet lui qui aura le dernier mot lorsque l’Impact procédera à une embauche ou à une transaction de joueurs. «On est d’accord avec ça, car je sais ce qu’il pense et je connais sa philosophie, précise De Santis. Avec les joueurs, la décision finale sur le recrutement et les échanges lui revient.» Par ailleurs, Klopas, ex-entraîneur et directeur général à Chicago, possède une vaste expérience de la MLS et en maîtrise toutes les subtilités administratives et sportives. Il a surtout l’avantage de connaître les autres équipes de la ligue sur le bout des doigts. «Il a compris notre identité, notre philosophie, et je sais que son travail sera très minutieux», ajoute De Santis.
Matt Jordan, l’ex-gardien de but devenu directeur technique de l’Impact.
Photo archives La Presse
Matt Jordan, directeur technique
L’hiver dernier, l’ancien gardien de but montréalais est passé de directeur des opérations soccer à directeur technique. Bras droit de De Santis, il prendra également davantage de responsabilités dans les discussions de transactions et dans les négociations menées avec des agents nord-américains. Celui qui a disputé huit saisons dans la MLS sert aussi d’intermédiaire entre le club et la MLS, en plus de jouer un rôle majeur lors des repêchages. Chaque automne, Mauro Biello et lui effectuent plusieurs voyages aux États-Unis pour superviser une liste d’espoirs. Au quotidien, Jordan assiste à la quasi-totalité des entraînements.
Mauro Biello, entraîneur adjoint, Youssef Dahha, entraîneur des gardiens de but, et Philippe Eullaffroy, directeur de l’Académie.
Photo archives La Presse
Mauro Biello, Youssef Dahha et Nikos Kounenakis
Déjà adjoint sous Jesse Marsch et Schällibaum, Mauro Biello occupera la même fonction en 2014. L’entraîneur des gardiens Youssef Dahha et le préparateur physique Paolo Pacione effectueront également les mêmes tâches que l’an dernier. Avec les nouvelles responsabilités de Philippe Eullaffroy, Klopas a toutefois senti le besoin d’ajouter un oeil extérieur qui pourra guider la défense montréalaise. L’officialisation de l’embauche de Nikos Kounenakis, présent au camp depuis lundi, n’est qu’une question de temps. Âgé de 35 ans, Kounenakis est un ancien défenseur central qui a disputé la majorité de sa carrière en Grèce, avec des crochets par la Belgique, les Pays-Bas, Chypre et la MLS (Kansas City). «C’est quelqu’un qui a beaucoup de culture, qui a vécu dans plusieurs pays et, avec lui, on va avoir un bon staff», prédit De Santis. Né en Afrique du Sud, Kounenakis parle l’anglais, le grec et le néerlandais.
Philippe Eullaffroy, directeur de l’Académie
Après une saison en tant qu’entraîneur adjoint, Eullaffroy ne sera plus sur le banc lors des matchs de l’Impact. Et pour cause: il devient entraîneur de l’équipe des moins de 23 ans, en plus de son titre de directeur de l’Académie. Le Français d’origine avait également été impliqué dans les centres de formation du Stade de Reims et de Troyes. «Philippe est un leader qui doit prendre des responsabilités. Et être deuxième adjoint avec l’équipe première sans qu’il puisse exercer son influence, c’est ne pas l’utiliser selon ses forces», souligne De Santis. L’équipe des moins de 23 ans évoluera, cette saison, dans la Premier Development League (PDL), dont le calendrier n’a que 14 matchs. À terme, l’Impact espère avoir une équipe en seconde division.
souce: Pascal Milano | LaPresse | article