Fabrice Lassonde contribue à propulser le Rouge et Or soccer au championnat canadien

Fabrice Lassonde s’en voulait de ne pas en donner assez à l’équipe masculine de soccer du Rouge et Or cette saison. Une fois les séries en branle, il s’est assuré de chasser tout sentiment de culpabilité en les aidant à atteindre le championnat canadien.

Cette saison, le milieu offensif de 24 ans s’amenait pour une première année remplie de promesses chez le Rouge et Or. Ancien de la deuxième division allemande pendant trois ans avant de se joindre au FC d’Edmonton (NASL), puis à l’Académie de l’Impact, Lassonde n’a pas connu le décollage escompté chez les Lavallois.

Blessé, il a été contraint à l’inaction lors des six premiers matchs. À son retour lors des six suivants, la forme optimale tardait à revenir.

À force d’efforts, il a explosé le week-end dernier avec un but et une passe en demi-finale contre l’UQÀM pour ensuite ajouter une passe sur le but gagnant, en finale, à Montréal.

«En séries, il y a un sentiment d’urgence, une obligation à gagner. Je me rendais compte que je n’aidais pas l’équipe comme je le voulais et je ne m’en cachais pas. L’équipe méritait que je lui donne tout ce que je pouvais lui donner», a-t-il réagi.

UNE ÉQUIPE POUR ALLER LOIN

Bien sûr, Fabrice Lassonde se réjouit que ses succès individuels aient pu servir la cause collective.

«Je n’ai jamais été un gars de statistiques, mais c’est agréable de performer quand ça compte. Je ne peux pas demander mieux pour terminer la saison au Québec, avant d’attaquer les championnats canadiens. Ce qui me rend le plus fier, c’est qu’on ait gagné en équipe», a-t-il indiqué.

L’équipe de l’entraîneur Samir Ghrib quitte Québec demain à destination de Fredericton, où elle tentera de rééditer ses exploits de 2009, lorsqu’elle avait décroché le titre canadien. Le périple débutera contre Ryerson.

«On a vraiment une équipe complète. On mise sur énormément de profondeur. J’ai le sentiment que c’est un groupe qui peut se rendre loin», croit Lassonde.

source: Stéphane Cadorette | Journal de Québec | article