« Ça prendra un match parfait »
Le jour J est arrivé pour le Rouge et Or.
La mise au jeu de la finale du Championnat canadien féminin de soccer universitaire aura lieu cet après-midi, à 14 h, au Stade TELUS-UL. Pour l’occasion, les protégées de Helder Duarte croiseront le fer avec les Spartans de Trinity Western.
La commande sera de taille pour les Lavalloises puisque les représentantes de la Colombie-Britannique ont remporté les deux derniers titres et quatre des six derniers. Les Spartans tenteront de devenir la première formation à réussir le triplé.
Le Rouge et Or entend toutefois écrire l’histoire en sa faveur.
«Les Spartans de Trinity Western, ce sera le défi. Elles se pointeront en finale avec la même équipe que les deux années précédentes. Ça veut dire qu’elles misent sur une quinzaine de filles habituées à une finale canadienne. C’est beaucoup d’expérience, a plaidé Duarte.
«Pour les battre, ça prendra un match parfait. Les Spartans sont bonnes à toutes les positions. Toutefois, depuis la fin de la saison régulière, nous jouons de mieux en mieux. Selon moi, nous avons atteint notre apogée. Vendredi, face à Fraser Valley, nous avons disputé un match exceptionnel. Les filles ont tout mis en pratique ce qu’elles ont appris dans les entraînements.»
APPUI DE LA FOULE
Pour le match ultime, le Rouge et Or lorgne l’appui de la foule.
«Nous jouons à la maison et, jusqu’à présent, la foule nous a transportés. Il y a 28 000 joueurs de soccer dans la région et nous aimerions qu’au moins 3000 ou 4000 d’entre eux viennent nous aider. Ce sera un match historique, la première année en 20 ans d’histoire que le Rouge et Or sera de la finale. On demande seulement deux heures aux partisans.»
Adjointe à Duarte, Marie-Pier Bilodeau a vécu des compétitions d’envergure en tant que joueuse.
«L’appui de la foule, je l’ai vécu en tant qu’athlète et ça fait une grosse différence surtout dans les moments difficiles, quand tu es fatigué. D’ailleurs, la foule a été l’élément clé, jeudi, lors de notre victoire en tirs de barrage. Disputer une finale n’est jamais facile, mais la foule a la capacité de nous transporter. Les filles sont prêtes à aller à la guerre».
source: Simon Cliche | JdeQ | article